Bien que notre bureau ait été créé en 1960, son histoire a commencé en 1955. Cette année-là, le Professeur Alfred Falconnier – chargé de cours à l’Ecole polytechnique de l’Université de Lausanne (EPUL) et pionnier en géologie de l’ingénieur – demande à Jean Norbert, jeune géologue formé à l’Université de Lausanne, de l’assister dans ses mandats, à côté de ses travaux universitaires. C’est ainsi que Jean Norbert est impliqué dans les relevés des galeries d’amenée et puits de chute des aménagements hydroélectriques de l’époque (Grande Dixence en particulier).

Puis Jean Norbert se met à son compte, en 1960, d’abord seul, dans un bureau situé à la Place de la Riponne/Rue de la Madeleine à Lausanne, puis avec quelques collaborateurs, à commencer par Jean-Jacques Frutiger. Hormis les aménagements hydroélectriques, les projets marquants des années 60 sont surtout liés à la construction des autoroutes, notamment l’A9 Lausanne ‐ Villeneuve et ses nombreux ouvrages. Le bureau déménage ensuite à la Rue Caroline pour finalement s’implanter à la Rue Enning 6 en 1975 où il se situe encore actuellement.

Les années 80 voient de nombreux changements, avec notamment l’ouverture de la filiale NORBERT SA, géologie technique et hydrogéologie, à Martigny en 1981 et la création en 1989 de la société anonyme Bureau Technique Norbert Géologues-conseils SA à Lausanne (aujourd’hui NORBERT SA, GEOLOGUES-CONSEILS).

En 1996, suite au décès de Jean Norbert, a lieu le premier changement de direction avec la reprise du bureau par Georg Schaeren et Serge Neipp. En 2004, NORBERT SA ouvre une succursale à Romont (FR). 2011 voit le début du second renouvellement de la direction, en vue notamment des futurs départs à la retraite. Le conseil d’administration de la société s’agrandit avec l’arrivée d’Emmanuel Marclay et Jean-Marc Fasel (qui en reprendront respectivement la présidence et le secrétariat en 2016) ainsi que Jérôme Jacquod et Thierry Bussard. Début 2020, de nouvelles évolutions s’opèrent au sein de la direction et du conseil d’administration dans lequel Ariane Jonneret, Patric Joliquin et François-Joseph Baillifard succèdent à Georg Schaeren et Serge Neipp.

Les effectifs du bureau ont fluctué au cours des années au gré des grands projets. Durant les deux premières décennies, rythmées essentiellement par la construction des autoroutes romandes, les effectifs atteignirent un maximum de 9 personnes, dont en moyenne 4 géologues. Dès la seconde partie des années 80, vint une période relativement chargée, lié aux travaux pour les autoroutes A1 et A16, ainsi que les projets CFF Rail 2000 et l’aménagement hydroélectrique de Cleuson‐Dixence en Valais. A cette époque le nombre d’employés grimpa à 15. La fin de ces projets fut marquée par une nette diminution de l’effectif. Ce dernier augmenta à nouveau de manière significative au début des années 2000 avec notamment le début du projet autoroutier du contournement de Viège, puis les aménagements hydroélectriques de Nant de Drance et des Forces Motrices Hongrin-Léman (projet FMHL+ à Veytaux). A cette période ont correspondu de nombreux projets liés aux dangers naturels et l’augmentation significative de l’activité de la société à l’étranger, principalement pour des expertises sur des aménagements hydroélectriques. Le nombre de collaborateurs est aujourd’hui d’une vingtaine, dont 16 géologues, répartie sur trois sites, et qui forme une équipe expérimentée au service de ses clients.